Gérard Garouste, un artiste touche-à -tout

par | Oct 17, 2019 | Artistes | 0 commentaires

L’art dans l’âme, est une expression qui a bel et bien son sens surtout quand on pense à certains auteurs qui ont marqué le temps. Gérard Garouste est l’un de ces artistes qui ont marqué l’humanité, de par la créativité et la perfection qu’il met dans ses œuvres. Le présent article porte sur cette icône de l’art française. Vous apprendrez énormément sur lui, en le lisant.

Gérard Garouste : que devriez-vous savoir sur l’artiste ?

Gérard Garouste est une figure emblématique de la peinture française. Il est né en 1946 à Paris, dans une petite famille bourgeoise, avec un père brutal et raciste. Très vite, il se passionne à l’art et a d’ailleurs, fait ces études à l’atelier du peintre abstrait Gustave Singier, à l’École des beaux-arts de Paris. En matière d’inspiration, gerard garouste tire sa source des mythes, de la culture ancienne et des légendes. Ces sources d’inspirations font que son art n’est pas pour autant contemporain. Mais, il a été plusieurs fois honoré de par ses œuvres. À Berlin au Zeitgeist, il est l’unique artiste français à recevoir une invitation. Cependant, il faut mentionner que sa santé n’a pas été pour autant stable. Par le passé, il a été enfermé à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique. Ceci après de nombreuses crises, dont il a fait objet.

Gérard Garouste : quelques-unes de ses œuvres

En 2009, gerard garouste publie l’intranquille. Il s’agit d’une autobiographie pour permettre au public, de comprendre son art.

En 1972, il sort Le classique et l’Indien. Cette œuvre relate la combinaison entre un homme insociable réglementaire et un Indien révolté et intuitif. L’idée qu’y est développée, est semblable à celle qui a été développée dans « Naissance de la Tragédie » par Friedrich Nietzsche. Cette dernière étant une œuvre, dans laquelle l’auteur part à la découverte des polarités de ces deux perceptibilités opposées.

En 1981, il décore à l’aide des peintures, le Palace, une boîte de nuit. Il faut mentionner que cette création a été faite dans un style ancien et très perfectionniste, de telle enseigne qu’il a été classé comme décorateur. Dans la même année, il sort le  » Orion le Classique Orion l’Indien « . Il s’agit d’une œuvre de dimensions 250 x 295,5 cm, qui montre des personnages dans le noir se faisant diriger par un chien. La peinture est semblable à la peinture maniériste. Par ailleurs, il sort Orion, une création sur laquelle on aperçoit Orion dans une apparence dictateur, avec un soleil sur la poitrine. Le style est discret et moins imposant.

Entre 1981 et 1982, il sort les grands dessins au fusain d’Orthos le classique. Sur cette œuvre de 256 x 295 cm comme dimensions, on aperçoit un chien avec deux têtes portant son regard à la fois sur le passé ainsi que sur l’avenir.

En 1983, il sort Orion et Cédalion, une œuvre très fascinante de dimensions 214 x 265 cm.

En 1984, il sort La barque et le pêcheur, le pantalon rouge. C’est une œuvre marquant l’idéologie du retour à la peinture historique, qu’il a instauré dans les années 1980. En effet, il se sert pour référence, les grands auteurs tels que Tintoret, Le Gréco et Delacroix. Cependant, il ne se contente pas de leur art. Il fait recours à la peinture classique, puis ajoute une touche de modernité, ce qui lui crée son propre style pictural.

En 1986, il sort le Phlegyas, Dante et Virgile. Cette œuvre a joué un grand rôle dans sa détermination. Comme il l’a affirmé, cela lui a permis de retrouver un sens à son œuvre et à sa vie.

En 1987, il débute avec Les indiennes, une collection de grandes peintures sur toile de lin brutes. Il s’agit d’une œuvre à l’acrylique, de grandes dimensions, très théâtrale et assurant une très bonne décoration. L’une des particularités de cette création, est le jeu de couleur qui y figure.